Selon la coutume romaine, les femmes sont destinées à être épouses et mères. Si elles sortent de ce cadre, cela revient au même que de commettre un adultère et de se révolter contre les Dieux du foyer auquel elle croit. Toute sa vie, elle est constamment sous le joug d'un homme, que cela soit son père, son mari ou son frère. En fait, aux yeux des citoyens romains, elles sont considérées au même titre que les enfants et les esclaves.

Leurs maris étant fréquemment absent dû aux campagnes militaires ou à leurs tâches administratives, et ce pendant de longues années, les femmes aristocrates doivent être apte à maintenir et à gérer plusieurs domaines et esclaves. Bien qu'elles n'ont pas le droit de faire le service militaire et de participer à la politique, certaines accompagnent leurs époux à la guerre, les assistant dans les camps,  et nombreuses sont les femmes qui sont source d'influence politique, à l'ombre de leur mari. Si celui-ci ne la traite pas bien ou qu'elle ne l'aime plus, sachez que la Romaine a le droit au divorce, même si c'est surtout l’apanage des hommes de répudier leurs femmes.

Étant brimées dans leur liberté et considérées comme inférieures aux hommes, les femmes voulant acquérir pouvoir et respect doivent apprendre à le faire d'une façon subtile, tout  en restant une bonne épouse. Elles doivent savoir autant fabriquer des vêtements en laine et lin, qu'administrer et prendre des décisions importantes quand leurs époux sont partis au loin.

Mis à part cela, les Romaines sont friandes des établissements publics, qui offrent un large éventail d'activités, comme la gymnastique. Vêtus de parures, tuniques et le visage maquillé, elles se donnent souvent rendez-vous entre amies aux bains ou durant les rites religieux. Elles aiment assister aussi aux débats du forum, aux jeux, aux courses de chars et au théâtre, mais vu qu'elles sont femmes, elles sont obligées de s'asseoir au fond de l'amphithéâtre, à la même place que les esclaves et les enfants.

Bref, les citoyennes romaines ont peu de droits, elles doivent donc user de ruses et d'influences pour gagner respect et pouvoir. Néanmoins, plusieurs deviennent Vestales, prêtresses dédiées à la déesse Vesta, dont le devoir est de veiller sur le foyer public du temple de Vesta.

Vierges perpétuelles, elles sont choisies entre six et dix ans, leur sacerdoce dure trente ans. Contraire aux autres romaines, les Vestales possèdent des droits privilégiés, à condition qu'elles restent vierges, sous peine d'être condamnées. Malgré tout, elles étaient louangées par la plèbe et les dirigeants politiques romains. Un grand respect les entourait.

Les maitres se procurent des esclaves soit dans des marchés spécialisés, soit durant des ventes aux enchères. Les esclaves sont présentés sur une estrade, une pancarte autour du cou indiquant d’où ils viennent. Les enfants nés d'esclaves le sont également, et les enfants abandonnés deviennent la propriété de ceux qui les recueillent et peuvent être transformés en esclave. 

En outre, il existe deux types d'esclaves: publics et privés. Les esclaves privés ont souvent une meilleure qualité de vie que ceux dits publics, ceux-ci servent l'empire en nettoyant les trottoirs, surveillant les fontaines, gardant les prisons et entretiennent les routes. Contrairement aux esclaves domestiques, qui aident aux corvées dans les maisons et les champs,  les esclaves appartenant à l'Empire reçoivent une faible rémunération. Près d'un tiers de la population vivant à Rome sont des esclaves.