Le griffon des mers

**Aradan** Dim 31 Mar - 13:00

Aradan

Ma spiritualité

-Cap'taine, une tempête à l'horizon!
-Aie! Je l'ai vu, Hamed! Abaisser la voile, serrer le cordage!Exécution! Ordonnais-je en arabe à mon équipage avec un sang-froid exemplaire. Mes hommes étaient épuisés, nous avions passé cinq jours sur une mer d'huile, sans vent pour faire avancer notre carène et j'avais ordonné de rationner l'eau, vu la chaleur torride que nous avions subi. Eh! Tout autant pirates que nous sommes, la mer était bien la seule femme à me soumettre à sa volonté. Coupant habilement une vague, mon visage masculin s'assombrit à un souvenir. À travers le déchaînement des éléments, je me souviens alors d'une nuit auprès d'un feu réconfortant, dans les bras d'une de mes putes préférées, Saphira. Égyptienne, elle m'avait envoûté avec sa longue chevelure noire et ses yeux verts, très purs. Son corps nu, couché contre moi, elle avait levé son regard maritime en me soufflant langoureusement:
-Pourquoi tu ne poses pas l'ancre, ici? Vivre avec moi...

Ce dire m'avait arraché un regard surpris, puis mes yeux s'étaient fait malicieux. Me couchant sur mon flanc, je viens caresser sa hanche aussi dorée que du miel, puis taquin, je viens lui mordre doucement ce qui la fit rire.

-Oh arrête...tu ne pense qu'à ça...
-Et je l'assume totalement... Rétorquais-je en relevant mes yeux bleus vers elle, mais devant sa moue contrariée, je soupirais reprenant mon visage impassible qu'elle détestait.
-Je n'ai qu'un seul amour,Saphira. La mer, et les richesses qu'elle m'apporte...d'ailleurs, je suis qu'un vulgaire pirate. Je ne suis pas pareil au lit que sur mon navire, tu sais? Et je risque d'être pire à terre.
-Tu n'es pas un pirate comme les autres...tu as de classe!
-De la classe? Moi? Questionnais-je d'un rictus, puis je fronçais les sourcils d'un air interrogatif.
-Hmhm...tu es dur certes, mais tu n'as jamais levé la main sur moi. Tu as toujours été courtois.

À ce dire, j'eus un petit rire et secouant ma tête, je répondis franc:

-C'est parce que tu es magnifique. Je ne frappe que les femmes laides. Et pour la courtoisie...bah...je paie moins cher, non?
-Alors là, tu n'as aucun tact! Rétorqua-t-elle blessée au vif.

Mon sourire se fit pervers et lubrique, je m'approchais pour l'attirer à moi.

-Non, aucun, alors au diable la classe! Vient là...
-Ah non! C'est fini pour ce soir! J'en ai eu assez!
-Neni...je vais payé le double...aller!

Indignée de se faire traiter une fois de plus comme une putain, elle l'avait giflé et elle s'était éloignée brusquement de lui en criant:

-Va rejoindra ta mer! Tu n'as pas de cœur! Tu ne penses qu'à forniquer ! Pourquoi??? Pourquoi si peu d'amour?

Mon visage s'était fait dur et froid et ce ne fut pas long que je la saisis par les cheveux pour la ramener à moi, ce qui la fit gémir de douleur. Mon autre main la prit rudement par le menton de façon à creuser ses joues à l'aide de mes doigts. D'une froideur à en briser le cœur, je sifflais:

-D'un, tu ne me gifle plus jamais. J'ai tué des garces pour moins que ça. Deux, contente toi de ce que j'attends de toi. Tu es une pute et je te paie pour que tu m'offre du plaisir. Rien de plus...

Disant cela, je la repoussais violemment, elle se cogna le front contre le coin d'un meuble et chuta au sol. Le sourcil ensanglanté, elle se mit à pleurer doucement, la main contre sa blessure.

-Tu as dit que tu n'étais pas violent avec les belles femmes! Marmonna-t-elle en reculant, me voyant avancer de ma démarche de grand félin.
-Bah...j'ai menti. Je fais des exceptions à la règle, surtout quand je dois maté.

Saphira ressentit alors une profonde haine envers cet homme qu'elle s'était prise à tomber amoureuse. Finalement, il était aussi brutaux que les autres marins. Oui, elle le détestait. Indifférent à son regard triste et haineux, je lui lançais la moitié de son dû et je m'habillais expressément pour sortir. Ce n'est qu'après avoir claqué la porte derrière moi que mon masque dur et méchant tomba, remplacé par un air las et triste. Contrairement à ce que l'on pouvait pensé je n'étais pas un homme dénué d'émotions, un sociopathe qui tuait pour tuer et qui frappait pour se défouler. Non, j'étais très dur, mais je pouvais éprouvé la peur, la déception, la tristesse, des "faiblesses", mais présentes, cacher derrière une armure de glace, que je n'avais jamais dévoilé à personne...sauf à mon perroquet. Cet oiseau ne me jugeait pas et oui, je lui confiais tout ce qui me passait par la tête et par le cœur, cela m'aidait à mieux me comprendre, mais passons...depuis mon tendre enfance, j'ai toujours subit un trouble profond d'attachement. L'amour, je ne connaissais pas et dès que quelqu'un s'attachait à moi plus que de raison, que cela soit une femme ou un ami, j'ai toujours fait en sorte de briser ce lien affectif en étant cruel et sans pitié.

Ainsi, j'étais très seul, mais au moins, je ne vivais pas de souffrance ni d'abandon inutile. J'avais eu assez de mes parents, pas besoin de me mortifier la vie avec des histoires d'amour qui finissaient en queue de poisson. J'étais marin, excellent stratège naval et capitaine d'expérience, envahit par une curiosité insatiable sur le monde et les cultures que je découvrais, non seulement en pillant, mais aussi en explorant. Oui, j'étais un explorateur des mers, un hors la loi au caractère de feu, aussi imprévisible que la mer, libre, philosophe et fêtard à mes heures, brillant et philanthrope, un amant insatiable de sexe, mais dénué d'amour... C'était ainsi...Saphira n'allait pas me changer, ni les autres.

Ma carapace

-Pitié, pitié...pitié...supplia la rescapée qui se mit à genoux devant moi. Je ne la connaissais pas et je ne voulais pas la connaitre. La seule chose que je voulais c'était de me l'approprier, car non seulement elle était d'une beauté exceptionnelle, mais en plus, elle était fille d'un sénateur romain. L'imbécile l'avait laissé embarqué sur son navire, trésor plus précieux que notre butin. Or, dans ses yeux clairs, je lisais surtout de la terreur, chose que j'étais habitué et sincèrement, ça me plaisait. L'ourlet de mes lèvres charnues s'étira d'un sourire doux, qui contrastait avec mon regard glacial, d'un bleu aussi intense que la mer méditerranéenne. La femme encercla ma taille forte, je ne bougeais pas, je me contentais de la dévisager avec complaisance. Elle ne put s'empêcher de trembler quand je lui saisis son menton pour relever son visage angélique, si suppliant.

-De la pitié? Demandais-je d'une voix très grave, légèrement rocailleuse, d'un accent étrange, celui du Nil. Je penchais un peu la tête pour la dévisager d'un air détaché, ma longue chevelure brune, parsemée de mèches mielleuses, tombaient en cascade ondulée sur mes larges épaules. À comparer à elle, j'étais un véritable géant, un colosse comme il en existe peu, qui pourrait facilement la brisé en deux, vu mon impressionnante musculature, décorée de tatouages tribales, chamarrés de cicatrices. Du haut de mes 1,85 mètres, elle ressemblait à une minuscule petite fille, mais cela ne m'ému pas. Je restais de marbre, affichant mon expression habituelle de barbare féroce et sauvage, une expression d'homme qui en avait vu d'autres, qui n'avait pas de clémence. Je m'accroupis donc, ma grande main la saisit délicatement la gorge douce et je soufflais, mes yeux braqués dans les siens:

-Où crois-tu être? Dans ton palais ? Non, ma petite...tu vaux ton pesant d'or, alors je n'aurais pas de pitié. Tu deviendras ma captive et tu seras vendu aux enchères. Oh...ne t'en fait pas...Mes longs doigts caressèrent doucement la joue nacrée, elle eut le réflexe de reculer sa tête. Cela m'arracha un petit sourire mauvais, je glissais ma main pour saisir sa nuque pour l'approcher de moi. Aucun homme ne te touchera, tu seras en sécurité dans ma cabine...dit-moi, es-tu vierge?
-Je...oui, oui...je suis vierge...
-Hum...je vais m'en assurer personnellement, car tu vas valoir plus cher...sinon...

Allais-je la frapper? Non...je n'étais pas un de ces brutaux de pirates qui violentaient ses captives sans raison, surtout que celle-là, elle allait valoir gros. Je l'attirais un peu plus contre moi, mon beau sourire se fit carnassier, ce qui la fit déglutir. Elle savait que contre moi, elle ne pouvait rien. J'allais toujours gagner, toujours la soumettre à ma volonté. Je la plaquais contre mon torse large et massif, dénué de chemise. J'avais pris l'habitude de me ceindre seulement de pantalon en toile brun, seul mon sabre et un collier surmonté d'une dent de requin blanc étaient mon unique parure. Je restais simple, malgré que je rêvais d'avoir ma propre flotte et être le pirate le plus riche et le plus influent. Je dégageais d'ailleurs une prestance très imposante et très menaçante, ce qui avait su gagné le respect de mes hommes et de mes ennemis. La belle éprouvait à la fois de la peur et de l'attirance à mon égard, je voyais son visage se torde, comme pour lutter contre ces sentiments contradictoires qui la submergeait.

-Je vais te baiser à chaque soir...tu vois, il manque de femmes sur ce navire, mais tant que tu me seras soumise et docile, aucun autre homme ne va te toucher. Tu resteras sagement dans ma cabine jusqu'à tant que je te vende.
-Vous...vous êtes qu'un barbare! Osa-t-elle m'insulter dans une ultime tentative de révolte, qui était vaine. Cela m'amusa. Mon sourire carnassier s'élargit, rendant mes traits durs, coupés au couteau, plus féroces que jamais. La seule chose qui était vraiment civilisée dans mon faciès était ma barbe bien taillée, mais le reste...

-Ah...si tu savais à quel point...

Mon histoire est l'Histoire

Je me souviens de la première fois que j'ai vu la mer. Je n'avais que trois ans et elle vient m'imprégner comme la plus belle des amantes. Le souffle marin avait soufflé sur ma peau, l'immensité m'appelait, ainsi qu'une puissante liberté...l'horizon était promesse de rêves les plus fous, je m'imaginais milles mondes merveilleux à découvrir. Je n'étais qu'un gamin et déjà, je savais qu'elle m'était destinée.

-As-tu vu comme il semble émerveillé? Avait questionné alors l'une des amies de ma mère, un sourire doux sur le visage. Ma mère avait haussé les épaules avec indifférence et elle m'avait privé de cette vue en me tirant brusquement par le bras. J'avais crié et pleuré, mais elle m'avait giflé pour me faire taire.

-Tais-toi! Sinon, c'est la fessée! S'était-elle écrié en égyptien.
-Allons, Salma, ce n'est qu'un enfant...il a droit de regarder la mer.
-Laisse-moi élevé mon fils comme je l'attends, Eliana! Le mer, c'est pour les abrutis et les barbares, tout comme son père!

Disant cela, elle me claqua méchamment l'arrière de la tête, comme si j'étais coupable de quelque chose. À l'époque, je ne comprenais pas pourquoi elle était si méchante avec moi. Ce n'est que plus tard que je compris...ou plutôt que je sus. Ma mère fut une putain, elle mourut très jeune de la syphilis, quelques années après cette réprimande injustifiée. Je ne me rappel pas d'avoir verser de larmes, j'étais même heureux qu'elle meurt et qu'elle me laisse en paix. Je n'ai pas souvenir qu'elle m'a donné une quelconque tendresse. Bébé, elle m'avait délaissé à ses comparses pour s'envoyer en l'air le plus de clients possibles, c'était d'autres putains égyptiennes ou mauresques qui m'avaient nourrit au sein. Six mois, l'âge cruciale qu'un nourrisson avait besoin de sa mère, elle ne fut pas présente, je pleurais des nuits entières pour avoir son affection, être réconforté par son odeur, mais non...elle ne vient pas. Je grandis donc sans l'amour de ma mère et naturellement, je développais une profonde indifférence à son égard. Malheureusement, le mal était fait, un mal plus profond qu'elle aurait pu imaginé. Même si j'avais reçu l'amour des autres catins de la maison close, cela n'avait pas pu remplacé l'amour de Salma. J'ignore qu'est-ce qui était le plus douloureux, le fait de ne pas connaitre sa mère ou de la connaitre, mais qu'elle soit une parfaite étrangère. Déjà, mon regard intensément bleu, si contrastant avec ma peau basanée, n'étincelait pas de joie comme les autres enfants. Il était vide, triste, froid...Ce fut ce regard que je posais sur la sépulture de ma défunte mère, dont j'ai oublié aujourd'hui son visage, mais pas ses paroles. Barbare, abrutis, petit monstre...Pourquoi? Pourquoi si peu d'amour? Envers son propre enfant?

J'eus ma réponse plusieurs années après sa mort, quand Eliana, celle qui fut la plus généreuse, tendre et compréhensive à mon égard, me confia à l'âge de douze ans qui était mon père. Ou enfin, ce qu'elle savait de lui.

- Je me souviens quand il est entré, je n'avais jamais vu d'homme aussi grand, aux yeux aussi bleus et aux cheveux aussi blonds. C'était ce qu'on appel un Gaulois, un marin provenant du nord. Il était très intimidant...et beau aussi. Tout de suite, ta mère est venue vers lui pour lui proposer ses services. Je l'enviais, tu sais? Elle était si belle, tous les hommes la voulaient, elle m'a volé de nombreux clients...enfin...ce jour là, ce fut ton père. Je le sais, parce qu'elle est tombée enceinte quelques temps après et tu lui ressemble beaucoup.

Eliana s'était mordue les lèvres, j'avais senti sa nervosité. La fixant de mon regard très bleu, je lui fis signe de continuer.

-Tu...tu n'étais pas sensé existé, Aradan. Ta mère faisait très attention, mais ton père ne lui a pas laissé le temps de se protéger. Ton père s'est impatienté et il l'a forcé...
-Il l'a prit de force? C'est pour ça qu'elle m'en voulait? Demandais-je d'un air triste et bouleversé.
-Oui, je crois, mais ce n'est pas de ta faute. Ce n'est pas de ta faute, Aradan. Nous, nous t'aimons...je t'aime beaucoup...souffla-t-elle en l'étreignant pour me serrer contre son sein. Aussitôt, mon cœur se serra brusquement, je m'arrachais à ses bras gracile et doux en m'écriant en colère et en larme:

-Moi, je vous hais! Je vous hais toutes! Je ne veux plus jamais vous voir! Plus jamais!

Je m'étais enfuis, faisant le sourd d'oreille aux supplications d'Eliana. Elle voulut que je revienne, mais je ne reviens jamais. Je ne voulais pas de son amour, de sa tendresse, cela me terrifiait. J'avais donc embarqué dans la première caravane que je croisais et j'avais fait route jusqu'au Port d'Alexandrie, jusqu'à la mer. Mon souvenir que j'avais d'elle n'était rien à comparer à sa beauté présente. Des milliers de diamant brillaient à la surface de l'eau, l'écume blanche humidifiait le sable chaud. Oubliant ma catin de mère et mon violeur de père, oubliant le bordel où j'avais été élevé, mon sourire s'élargit jusqu'aux oreilles et je courus vers le port. Là, je franchis la passerelle d'un grand navire, une carène de toute beauté. Des marins s'afféraient à abaisser la grande voile et à serrer les vergues haubanées.

-Monsieur! Monsieur! Je veux travaillé sur ce navire! Monsieur! Laissez-moi aller sur la mer avec vous!

Un marin se tourna vers moi surpris, il rit un peu, puis il se tourna vers un petit homme basané vêtu d'une tunique et d'un turban.

-Capitaine! On a une nouvelle recru qui veut monter à bord!

Le capitaine en question se nommait Archid Harmaid. Il était un homme dur, exigeant, sans scrupule. Me regardant d'un air sévère, il se dit que je devais être âgé de seize ans, vu ma grandeur.

-Tu as déjà travaillé sur un navire, gamin?
-Non, Monsieur, mais j'apprends très vite.

L'homme cracha par terre et il fit signe à ses hommes de continuer leur tâche.

-Retourne dans les jupes de ta mère. Ici, ce n'est pas la place d'un débutant.
-Ma mère est morte et la mer, c'est tout ce que j'ai! Apprenez-moi! Je deviendrais le meilleur des marins! M'exclamais-je avec une détermination farouche. Ce ne fut pas mes paroles qui convainquirent le Capitaine, mais mon regard. Mes yeux bleus étaient féroces et déterminés. Il devina plus qu'il ne sus que j'allais pleinement me réaliser dans la tempête et le sang, que j'étais un homme de la mer dans l'âme. Alors, il prit le risque d'accepter et je ne le déçus pas. J'avais l'art de la navigation dans le sang et pendant les nombreuses années qui suivirent, je deviens un excellent marin et combattant, à un tel point que les matelots me surnommèrent le griffon. Oiseau mythique d'Égypte, c'était un colosse de la nature, dont le nid était rempli de richesses et il était fidèle qu'à une seule femelle. J'aimais ce surnom, car je trouvais qu'il me représentait bien, autant dans sa férocité, dans ma passion pour les trésors que dans ma fidélité envers la mer. Or, j'appris très vite que le Capitaine Archid n'était pas un enfant de cœur, il faisait la traite d'esclaves, de la contrebande, se livrait à des attaques de navire commerçants. Bref, c'était un pirate et il fut un exemple pour moi. Moi qui avait été élevé dans un monde de femmes, je me plus à découvrir un monde fait de violence, de coups bas, de butins et d'ivresses. La liberté battait son plein, je m'enrichissais grâce à ma part des butins jusqu'au jour où je réussis à m'acheter mon propre navire.

Cela me coûta presque toutes mes économies, mais enfin, je fus mon propre maître. Dès l'âge de vingt-trois ans, je deviens capitaine d'une superbe carène égyptienne et les dizaines d'années qui suivirent furent que pillage, tempête,exploration, sexe , ivresse et liberté. Ayant à présent un équipage de qualité et expérimenté sous ma capitainerie, j'avais exploré l'ensemble de la méditerranée et mes ennemis me connaissaient à présent comme le griffon des mers, un nom terrible pour ceux qui croisaient mon navire, car je remportais toujours le combat et je ne faisais pas de quartier. Accumulant les butins, vendant des esclaves, j'avais commencé à prospérer, mais malheureusement, de plus en plus, les Romains patrouillaient les eaux, ce qui venait difficile de s'enrichir de la piraterie. Jules César s'était fait un devoir d’éradiquer les pirates, sûrement dû à une vieille rengaine, quand à vingt-deux ans, il s'était fait kidnappé par une carène de pirates de la Cilicie. Ces bougres d'imbéciles avaient commis l'erreur d'accepter de le libérer pour une rançon de vingt talents d'or. De nature rancunière, le jeune homme, futur Général Romain, était revenu avec quatre galères et les avaient tous fait exécuter. Ce fut un jour sombre pour la piraterie, car c'était le début des représailles et de la persécution. Je fis donc voile vers le Nord, vers le pays de mon inconnu de père, dont je me foutais éperdument de savoir qui il était. Non, moi, je voulais continuer de piller, continuer de m'enrichir, d'acquérir de l'influence et un jour, de posséder ma propre flotte. Pourquoi? Pour faire la guerre aux Romains, mais à ma façon. Reconquérir ma mer, la méditerranée, et obtenir plus de pouvoir...

Et si on parlait de vous ?

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Comment avez vous connu le forum ? : Des sirènes m'en ont parlé. Razz

Avez-vous des suggestions ou des commentaires ? : Il est tellement beau le design.
Avez-vous 18 ans et plus ? : Yep...je suis majeur et vaccinée!

**Eliana** Dim 31 Mar - 13:04

Missive de validation

Te voilà des nôtres!

Félicitation!!! Ta fiche est à présent validée!!! Maintenant, tu peux créer ton carnet de bord , ton inventaire et ton pigeonnier

Une fois fait, tu pourras te trouver un partenaire ici. N'oublie pas que tu peux te référer en tout temps au Guide du nouvel arrivant si tu te sens perdu. Sache que l'équipe administrative sera toujours là pour toi si tu as des questions.

Amuse-toi bien parmi nous!!!! Coeur ballon

Le griffon des mers